- aspidistra
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• 1845; du gr. aspis, idos « bouclier » et d'apr. (tup)istra, nom d'une plante♦ Plante verte d'appartement (liliacées), à larges feuilles lancéolées, persistantes, d'un vert foncé luisant, ou panachées dans certaines variétés. Des aspidistras.⇒ASPIDISTRA, ASPIDISTRE, subst. masc.BOT. Plante monocotylédone de la famille des liliacées, à grandes feuilles lancéolées vert foncé ou panachées, cultivée dans nos pays comme plante d'appartement :• Chaque convive se mettait à l'aise, dans cette salle tendue de tapisseries flamandes, meublée de vieux bahuts de chêne. Des pièces d'argenterie luisaient derrière les vitraux des crédences; et il y avait une grande suspension en cuivre rouge, dont les rondeurs polies reflétaient un palmier et un aspidistra, verdissant dans des pots de majolique.ZOLA, Germinal, 1885, p. 1310.PRONONC. ET ORTH. :[
]. BESCH. 1845 et Lar. 19e écrivent aspidistre. Le reste des dict. écrit aspidistra. L'Ac. n'atteste pas le mot.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1845-46 bot. (BESCH.).Composé du gr.-
« bouclier » et d'un deuxième élément dont l'origine est obscure.
STAT. — Fréq. abs. littér. :3.BBG. — Lar. mén. 1926.aspidistra [aspidistʀa] n. m.ÉTYM. 1845; du grec aspic, -idos « bouclier », et un élément d'orig. obscure, selon l'Oxford Dictionary, d'après (tup)istra, n. d'une autre asparagée originaire des Indes (français tupistre, 1843, Landais).❖♦ Bot. et cour. Plante monocotylédone (Asparagées) vivace, à rhizome rampant, à feuilles radicales lancéolées, persistantes, d'un vert foncé luisant, ou panachées dans certaines variétés, à fleurs naissant sur le rhizome et s'épanouissant au ras du sol. || L'aspidistra est une plante verte d'appartement résistante et appréciée.0 Le guéridon est encore dans le salon de la vieille demeure : ovale, il luit de tout son acajou satiné sous la lumière qui tombe de la haute fenêtre. Il supporte en général une plante verte, un aspidistra ou « palmier des concierges », sorte de végétal qui a souvent sa place dans les magasins d'alimentation, et qui rappelle peut-être à Mme Laure, confusément, le temps de sa jeunesse.Suzanne Prou, la Terrasse des Bernardini, p. 13.
Encyclopédie Universelle. 2012.